D. Rousseau a surtout besoin d’être crédible

 Dans Sud-Ouest du 1^er décembre, M. D. Rousseau prétend que sur les dossiers de Bergerac – dossiers municipaux, SNPE, ESCAT- je ne l’aiderais pas.

Sur les dossiers municipaux, il faudrait d’abord qu’il m’en saisisse.

Sur le dossier SNPE, je me suis constamment battu, et j’ai notamment obtenu, dans la loi sur les retraites, le maintien de l’âge de 60 ans pour l’application du dispositif amiante.

Sur le dossier ESCAT, j’ai commencé par obtenir le report de la fermeture à 2014. Et je suis toujours intervenu pour faire respecter cette date et défendre les droits des personnels.

J’ai dénoncé l’insuffisance des moyens engagés par l’Etat pour la revitalisation des deux sites, mais j’ai aussi constamment plaidé auprès du ministre et auprès du Préfet pour que des aides soient mises en œuvre pour développer les entreprises locales et je note que des crédits substantiels ont été engagés par l’Etat pour le développement de ces entreprises dans le cadre du FRED (Fonds de Restructuration des Entreprises de Défense).Bernard Dumas en a déjà bénéficié. D’autres dossiers sont en cours. C’est là que nous avons les chances de créer le plus rapidement de nouveaux emplois. C’est ce qu’apparemment M. Rousseau ne veut pas comprendre.

Le fait d’avoir quitté la majorité en 2008 ne m’a donc empêché ni de me battre, ni de me faire entendre.

On ne peut en dire autant de M. Rousseau. Le comité de site qui devait valider le plan de revitalisation de l’ESCAT était prévu pour le 2 décembre. Il vient d’être reporté car M. Rousseau n’a toujours pas trouvé l’accord de ses « amis » (communautés de communes, Conseil Régional, Conseil Général).

Quant à l’information et à la concertation avec les Bergeracois, c’est plus que jamais le point mort.

Daniel GARRIGUE,

Député non inscrit.

Conseiller Général